Mi-juin, une publication sur le réseau social LinkedIn provoque une petite tempête dans le monde de l'entreprise. Laurent de la Clergerie, PDG du leader français de vente de matériel informatique LDLC, vient d'annoncer que les salariés de son groupe, homme et femmes, bénéficieront d'un congé de vingt semaines après la naissance d'un enfant. Pour rappel, la loi accorde dix semaines de congé postnatal aux mères et 25 jours aux pères.
Ce n'est pas la première fois que l'entreprise lyonnaise innove en matière de politique sociale : début 2022, elle mettait en place la semaine de quatre jours et de 32 heures. Une initiative dont Laurent de la Clergerie est très fier et particulièrement satisfait : « Je ne reviendrais pas en arrière, affirme-t-il. Au contraire, je regrette de ne pas l'avoir fait plus tôt. On gagne en efficacité : quand les salariés sont au boulot, ils sont au boulot. Ils n'ont pas la tête ailleurs, parce qu'ils ont une journée pour s'occuper d'autres choses. »
Absentéisme au travail : un salarié sur deux est concerné
Le coût ? « On verra l'année prochaine »À ceux qui l'accusent de faire du marketing avec ces annonces, de chercher le coup d'éclat, il répond : « On n'est pas dans la surenchère. Le jour où je n'aurai plus d'avancée à faire, je ne chercherai pas à annoncer autre chose pour le plaisir de l'annoncer. » Et de rappeler qu'il voulait mettre en place le congé postnatal en
... Source LePoint.fr
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